• Attise la Flamme d'Amour 1964 : première partie

    J’INTENSIFIERAI ENCORE TES SOUFFRANCES 13 août 1964 

    Au matin, le Seigneur Jésus me devança :

    -          « Par les mérites de tes souffrances, J’ai allumé une grande clarté dans l’âme de ton confesseur. À partir de maintenant, il voit clairement que ma Sainte Cause est authentique ... Mais tes souffrances seront encore nécessaires à l’avenir. Désormais, après un bref repos, J’intensifierai encore tes souffrances. L’acceptes-tu ? Réponds-Moi par tes paroles et par ton ferme abandon; Je veux être le souverain unique et exclusif de ton âme ... »

    -          « Je te comprends, mon adorable Jésus. Tu demandes de nouveau mon ferme abandon. Comment me prosterner à tes Pieds divins ? Tous mes membres se sont unis à Toi au point que je ne vis plus qu’en Toi. Mon adorable Jésus, accepte-moi telle que je suis, en ma nullité et avec la contrition incessante de mes péchés. Je ne trouve pas d’autres mots que ceux-ci : que je T’aime beaucoup-beaucoup. Je voudrais T’aimer comme aucun pécheur repenti ne T’a jamais aimé encore. »

    Lui m’a interrompue :

    -          « Répète-ça, répète-ça, mon Élisabeth ! Elles sont délicieuses, ces paroles-là, pour Moi ! Pour ces paroles, J’ai souffert et accepté le supplice de la mort. Et Je voudrais l’entendre des lèvres de tous les hommes. Toi, tu comprends bien ça. Enseigne ça aux autres aussi ... »

    PRIER POUR LES PÉCHEURS POUR QU’ILS SE REPENTENT 15 août 1964 

    Le Seigneur Jésus dit d’une voix plaintive :

    -          « Ma petite chérie, désire pour Moi beaucoup beaucoup d’âmes ! Voilà mon unique demande. Les âmes ! Oh, avec quel ardeur Je désire les pécheurs ! Oh, comme Je souffre à cause de l’indifférence et du mépris des âmes ! Dis-Moi, mon Élisabeth, est-ce difficile de M’aimer ? Et à cette demande de Lui, une nouvelle fois Je lui ai répondu uniquement par la contrition de mes péchés. Le Seigneur Jésus continua : JC.- "Le grand repentir de ton âme, Élisabeth, féconde les âmes. Sais-tu comment est ton repentir ? Il est comme l’abeille qui recueille le pollen en volant de fleur en fleur. Voilà ton repentir. Et plus tu pries pour les âmes, plus Je répands l’abondance de mes grâces. Elles se repentiront de leurs péchés. Tu vois, vaine est l’abeille et vaine la fleur, si l’abeille ne coopère pas, il n’y aucun résultat. Regarde, le pécheur est passif, il ne fait rien, il est comme la fleur, elle espère seulement être fécondée. Tu Me comprends, n’est-ce pas ? Par le repentir de tes péchés, mes grâces agissent dans les âmes. Comme le pollen recueilli se transforme en miel, ainsi aussi les larmes de ton repentir, au moyen de ma Grâce, se transforment dans les âmes des pécheurs en doux miel. Donne-Moi beaucoup de joie ! »

    Puis Il demeura silencieux, il fit seulement entendre au fond de mon cœur un soupir de désir, et par ce soupir me fit sentir son désir des âmes.

    18 août 1964 

    Pour faire des travaux sur la maison, nous avons démoli la grotte de Lourdes. J’ai pensé que j’allais la reconstruire moi-même avec les vieilles pierres des champs. Durant mon travail, j’adorais continuellement Jésus. À l’approche du soir, mon cœur commençait à battre de joie. En mon adoration, je pensais que très bientôt j’irais auprès de Lui et que, prosternée à ses Pieds sacrés, je continuerais mon adoration. Entre-temps, le Seigneur Jésus dit :

    -          « Tu augmentes la joie de mon Sacré Cœur, et tous ceux qui M’adorent sans cesse l’augmentent. Si seulement vous étiez nombreux ! Toi, ma petite amie ! Avec quel bonheur Je te regarde ! J’ai soif de chacune de tes paroles qui assouvit mon désir pour les âmes ! J’ai gravé profondément en ton âme mon enseignement, ma soif des âmes. Alors que J’étais suspendu à la croix, J’ai crié d’une voix forte : J’ai soif ! C’est cela que Je vous crie aujourd’hui encore, spécialement aux âmes à Moi consacrées ».

    TON ÂME EST SEMBLABLE À UNE SOURCE 19 août 1964 

    -          « Ton âme est semblable à une source d’où jaillit sans cesse une eau cristalline, qui non seulement rafraîchit mais aussi purifie. Elle Me rafraîchit et, par tes désirs, lave les âmes pécheresses. Je te suis reconnaissant, Élisabeth, de ce que tu étanches ma soif pour les âmes ».

    AIME-MOI PAR-DESSUS TOUTES CHOSES 22 août 1964 

    À cause de multiples occupations familiales, certains jours je ne pus me rendre auprès de Lui pour l’heure d’adoration et de réparation du soir. Le Seigneur Jésus dit en soupirant :

    -          « Que Nos pieds marchent ensemble. Je te suis, et toi tu suis les traces de mes Pieds. Je t’aime beaucoup, mon Élisabeth. Que cela pénètre en toi toujours davantage ! Moi, le Seigneur, Je fais cette confession et Je désire ardemment ta réponse d’amour ».

    Puis il cria quasiment en mon cœur :

    -          «Aimez-Moi par-dessus toutes choses ! Ton amour repentant M’a ravi, ma petite sœur. Désire ardemment que l’amour repentant des autres aussi Me ravisse. Ton désir ne reste pas sans fruit. »

    TU AS ÉTÉ ÉLEVÉE PAR TA SEULE DIGNITÉ DE MÈRE 27 août 1964 

    La Sainte Vierge commença à converser :

    -          « Cette souffrance maternelle, ma petite fille, et l’offense qu’il te faut supporter de la part des autres, sont une nouvelle opportunité pour toi de voir pourquoi j’ai choisi une mère pour transmettre mes communications. Seule une mère est capable de compatir avec Moi. Ces souffrances multiples t’ont mûrie, et à cause de ton expérience tu comprends de mieux en mieux la suprême importance de ta participation à l’œuvre de mon divin Fils. Sans cela, tu ne pourrais faire de grands sacrifices, étant donné que la véritable disponibilité pour les sacrifices ne peut mûrir que dans les souffrances. Pénètre-toi de cette vocation à laquelle tu as été élevée par ta seule dignité de mère. La dignité maternelle est en même temps une vocation saturée de souffrances, et c’est celle-là que Je partage avec toi. Je te remercie, ma petite, de ta participation sans interruption et remplie de sacrifices. Moi, comme Mère aimante, je garantis ta céleste récompense ».

    TU DONNES PRÉFÉRENCE À CETTE LECTURE QUI DISTRAIT? 30 août 1964 

    C’était dimanche, dans l‘après-midi, et au cours de mes petits travaux ménagers, un périodique tomba entre mes mains. Ça parlait de coutumes espagnoles, et je me mis à le lire. Mais j’en avais à peine lu quelques mots que le Seigneur Jésus me dit :

    -          « Je t’ai réservée entièrement pour Moí, et tu as ratifié ça en répétant à différentes occasions ta consécration à Moi, et maintenant, malgré tout cela, tu donnes préférence à cette lecture distrayante ? Ce n’est pas bien, mon Élisabeth, peut-être ne reçois-tu pas de Moi tout ce dont tu as besoin ? Pourquoi veux-tu en savoir plus que ce dont tu as besoin pour le salut de ton âme ? Je n’exige pas ça des autres d’une manière aussi stricte, mais tu es ma préférée. Ce n’est pas toi qui t’es rendue digne; Moi, Dieu, Je t’ai considérée digne de cela ... Un seul instant, c’est déjà beaucoup pour que tu t’occupes d’autre chose ... Mon amour n’a pas de repos. Que la pensée de nos esprits aussi soit une ! ... »

    JÉSUS VIENT À MOI 1e septembre 1964 

    Le Seigneur Jésus a dit beaucoup de choses, mais j’étais tellement submergée dans cet amour dont Il m’a inondée, que je n’ai pu retenir que ses paroles initiales. Le reste de ses communications se fondirent en une seule en mon esprit, et je serais incapable de la formuler en mots. Tandis que cela se passa, il m’arriva une dépression telle que je Lui demandai :

    -          « Mon adorable Jésus, je n’aurai pas la force d’aller cette nuit auprès de toi. »

     Lui, avec ses paroles aimables et pacifiantes me dit :

    -          « Bon, Je viendrai où tu seras ! »

    Ça a produit en mon cœur un plus grand anéantissement. Je suis restée éveillée jusque tard dans la soirée, et mon temps d’adoration se prolongea jusqu’à passé minuit, que j’ai conclu en sa Présence. Le lendemain, j’échangeai quelques mots avec la sœur qui m’a été assignée, et je lui mentionnai ce qui s’était passé la nuit précédente. Elle a écouté ça avec méfiance, et elle dit :

    -          « De toutes manières, ce serait mieux si j’allais auprès du Seigneur Jésus. Il est possible que ce ne soit pas vrai, que ce soit une pure autosuggestion ».

    Ça m’a bouleversée énormément. Une tristesse mêlée de crainte envahit mon âme. Mon cœur et mon âme se remplirent d’angoisse. En soirée je me rendis auprès du Seigneur Jésus, et lui demandai :

    -          « Mon adorable Jésus, Est-ce que je me suis imaginé que Tu étais chez moi et que Tu m’as inondée de la joie de ta Présence ? Je n’arrive pas à comprendre du tout comment je pourrais me suggestionner comme ça. Si c’était vrai que je m’autosuggestionne, jamais je ne pourrais empêcher que de telles suggestions se produisent en mon cœur. »

     Me trouvant dans le silence de la nuit à genoux, ses Paroles se marièrent aux miennes :

    -          « Calme-toi, ma petite. Tu n’as aucune raison de perdre ta tranquillité d’âme à cause d’une chose semblable. C’est Moi qui amoureusement augmente tes souffrances, tandis que tu alimentes mon amour, que Je répands sur toi à cause de tes continuels sacrifices. Dis, qu’y a-t-il en cela qui vienne de ton imagination ? C’est un processus surnaturel. Comprends finalement cette simplicité avec laquelle Je M’approche de toi. Je fais cela pour te donner la force d’offrir, en ta misère humaine, des sacrifices continus. Ce n’est pas de faire de grandes choses qui maintient l’effusion de mes grâces mais cette continuité que toi non plus tu n’interromps pas. Est-ce clair pour toi ? »

    TU ES MA CUSTODE VIVANTE 3 septembre 1964 

    De la petite chapelle, j’apportai la custode (vide !) à l’église paroissiale du Saint-Esprit, et tandis que je la portais en chemin, j’adorais aussi et faisais réparation au Seigneur. Lui, ému, me dit :

    -          «Tu es ma custode vivante. Le Père M’a envoyé comme son Fils Premier-né pour que Je vous rachète. Mais vous aussi, vous devez assumer votre part dans mon Œuvre de Rédemption. Extrayez-la avec amour du plus profond de votre cœur. Là, elle dort; ne soyez pas paresseux, allez-y, réveillez-là et alimentez-vous de mon Précieux Sang. Je t’en prie, excuse-Moi de t’avoir dérangée si longuement durant ton temps de repos, mais il n’y a personne d’autre dans mon entourage, et J’avais tellement hâte de pouvoir Me réconforter auprès de quelqu’un. Ma toute petite sœur, sers-Moi selon mon plaisir ! »

    Ce que je vais relater arriva aussi en juin, le 13 du mois, en l’année du 51e anniversaire de mon baptême. En entrant durant la soirée en ma petite maison, à l’instant même, le Seigneur Jésus m’inonda de sa présence. Je m’émus parce qu’Il se tenait tout près de moi, et Il dit :

    -          « Tu vois, ma petite sœur, ce n’est que cela : ce voile aussi fin qu’un soupir est ce qui nous sépare l’un de l’autre. Sais-tu ce que c’est ? La vie qui te maintient encore captive sur la terre ».

    Durant ma méditation, je pensais :

    -          « Mon adorable Jésus, mes péchés ! Oh, pardonne-moi afin que jamais je ne me sépare de Toi ! »

    Il me répondit par un seul mot:

    -          « Confiance ! »

    Puis je passai encore un long moment devant Lui. Je ne peux décrire la joie que j’ai ressentie tout de suite après les paroles du Seigneur. Quand j’ai écrit qu’Il était tout près, en face de moi, je ne l’ai pas vu, Il me permit seulement de sentir sa Présence. Je note cela pour éviter les malentendus.

    JE SUPPORTE À PEINE ATTENDRE TON ARRIVÉE 14 septembre 1964 

    À la nuit tombante, tandis que je me préparais à aller à l’heure d’adoration, le Seigneur Jésus recommença à parler :

    -          « Viens, viens sans plus ! Je supporte à peine attendre ton arrivée ! Plus grands et plus nombreux sont les sacrifices que tu fais, plus tu Me rends heureux. Croyez-Moi, il est en votre pouvoir de rendre heureux Dieu Lui-même. Et J’espère passionnément cette félicité. À cause d’elle Je Me trouve en dette avec toi, et Je fais pleuvoir mes grâces sur vous, continuellement, comme une rosée ».

    LE TOURMENT DES DOUTES 18 septembre 1964 

    Durant la matinée, à la sainte messe, le Seigneur Jésus conversa. À ce moment-là, à cause de mes lourds tourments spirituels, je n’ai pu mettre ça par écrit. Plus tard, je n’ai écrit que ce que le Seigneur Jésus expressément m’a demandé :

    -          «Je te suis très-très reconnaissant, mon Élisabeth, d’avoir accepté ces nombreuses souffrances. »

    Alors mon âme se trouva mieux. En entendant la voix du Seigneur Jésus, le pouvoir du malin cessa en mon cœur, mais une heure après, il s’empara de moi, tellement qu’un peu plus je devenais folle. En soirée, je ne me suis plus retenue.

    Je me rendis auprès de la sœur qui m’avait été assignée et lui confessai quelle menteuse je suis, et lui demandai pardon pour mes continuelles menteries. Elle, par tous les moyens, voulut me tranquilliser : je ne peux pas croire que vous vouliez me tromper. Mais cela ne m’a pas apporté la paix. C’est pourquoi, le matin du 19 septembre, je me rendis auprès de mon directeur spirituel pour lui confesser mes doutes atroces qui me font tellement souffrir. Il écouta ma confession tout surpris, et un peu plus il ne me reconnaissait pas. Il ne comprenait pas ce qui m’arrivait. Et moi je continuais à lui confesser que ce tourment n’est rien de nouveau, que je suis courbée sous les souffrances de longs mois, et cela je ne le supporte plus. Je n’ose pas recevoir la sainte communion, ma faute pèse continuellement sur mon cœur. Je me suis étouffée, pas rien qu’une fois, en pleurant à cause de mes péchés, dont il n’y a pas moyen de me libérer. Lui, par de bonnes paroles, fit tout pour me tranquilliser, et il dit :

    -          « Allez communier en paix. Je prends sur moi toute la responsabilité, parce que je suis convaincu que vous ne commettez pas de péché ».

    Il dit encore diverses choses : qu’il est sûr de son appréciation et que moi aussi, je devrais me convaincre que le malin veut me maintenir éloignée de Dieu, et me pousser au désespoir. En écoutant ses paroles, je me suis calmée, mais en sortant du confessionnal, au même instant, m’envahirent de nouveau des doutes torturants comme jamais jusqu’alors. Les esprits malins se ruèrent sur moi par centaines et je sentis qu’ils criaient ensemble en mon cœur que oui, je suis une menteuse et avec mes pleurnicheries je désoriente mon confesseur aussi et cela rend plus graves encore mes menteries. On peut s’imaginer quels terribles tourments spirituels j’eus à traverser après cela ! Je recommandai mon âme entièrement à l’amour infini et miséricordieux de Dieu... J’eus recours à la Sainte Vierge :

    -          « O ma Mère, couvre la multitude de mes péchés devant ton Divin Fils afin qu’il ne s’attriste pas à cause de moi … »

    RÈGLE TES AFFAIRES TERRESTRES Entre le 20 et le 23 septembre 1964 

    Le Seigneur Jésus me demanda à diverses reprises :

    -          « Règle tes affaires terrestres, ma fille. Le temps avance rapidement, et tu voles vers Moi de telle sorte que tu ne sens même pas sa vitesse. Il y a une distance vertigineuse entre ton âme et la terre. Je t’attends, ma bien-aimée, d’un Cœur aimant. Dieu t’appelle avec son amour infini ».

    JE SUIS AVEC TOI JUSQU’AU JOUR DE TA MORT 24 septembre 1964 

    -          « Maintenant que tu t’es reposée, ma fille, ne te surprends pas si les souffrances inondent de nouveau ton cœur. Tu sens, n’est-ce pas, les tentatives du malin ? Ne t’afflige pas, Je suis avec toi et J’agis en toi. Tout est ténèbres autour de toi et tes inhibitions réapparaissent en ton cœur. Je te l’ai déjà dit : il en sera ainsi jusqu’au jour de ta mort. Comme la nuit et le jour, ainsi s’alterneront en ton âme la lumière et l’obscurité. Je ne permets pas que la nuit règne continuellement en ton âme, ni le jour non plus. Je ne veux pas que continuellement il y ait lumière. Crois-Moi, il faut qu’il en soit ainsi. C’est Moi qui sais ce qui convient pour le bien de ton âme. Toi, continue simplement à t’abandonner aux exigences de mon Divin Plaisir ! »

    RÉCITE LE ROSAIRE POUR LES ÂMES SACERDOTALES 5 - 7 octobre 1964 

    Ça fait déjà plus de trois ans que je pratique, à la demande du Seigneur Jésus, ce jeûne strict pour la libération des âmes sacerdotales.

    En revenant de la sainte messe, aujourd’hui lundi, mon corps s’est tellement affaibli à cause des douleurs qu’après quelques heures, il me vint une faim de loup. Je ne l’ai pas supportée, et j’ai pris des aliments. En ma grande peine de ne plus pouvoir apporter encore des âmes sacerdotales en Présence de Dieu, et parce que cette compassion s’accroissait de plus en plus en mon cœur, je demandai au Seigneur Jésus ce que je devais faire. En mon âme régnait une grande obscurité et un grand silence. Le Seigneur Jésus ne répondit pas. Encore le troisième jour, je me réveillai en sentant de la compassion pour les âmes sacerdotales au purgatoire. Et tandis que je pensais à cela, la Sainte Vierge fit entendre ses paroles de bonté en mon cœur :

    -          « Ma petite carmélite, récite le rosaire complet et assiste à une sainte messe offerte pour ce prêtre. Ainsi tu peux récupérer le retard causé par ta faiblesse. L’âme du prêtre parviendra du purgatoire à la Présence de Dieu ».

    Je me trouvai très émue par cette proposition pleine de bonté. Les larmes aux yeux, je remerciai notre Mère Céleste de ce qu‘en ma faiblesse j’aide à libérer les âmes. La force et la tranquillité sont revenues en mon cœur. Ça aussi, c’est arrivé le même matin : en allant à la sainte messe, mes pensées divaguèrent un peu, bien que cela ne dura que quelques petites minutes. Alors le Seigneur Jésus S’adressa à moi :

    -          « Tu es chérie de Moi, mais ne distrais pas tes pensées ! Ne pense qu’à Moi, car si tu ne fais pas ça, Je M’afflige. Ne M’affliges pas, et ne le prends pas mal si Je te corrige. Tu sais, ça Me plaît si mes divines Paroles te trouvent toujours en alerte. Même une minute, c’est beaucoup pour Moi que tu la passes occupée à d’autres choses. Je t’aide pour que Moi seul, et nul autre, occupe tes pensées.

    -          Ne consens pas qu’aucune créature s’entremette entre nous. Mon Élisabeth, ma bien-aimée, accueille mes paroles divines, rassemble-les en un bouquet, écris-les afin que les autres voient aussi comment il faut posséder Dieu, loin de tout bruit terrestre. Ne croyez pas que c’est impossible. Toi aussi tu es un vivant argument divin. C’est pourquoi Je t’ai placée au sein de ta famille afin que vous voyiez comment vous pouvez et devez en même temps vivre et servir la famille et Dieu. Ma petite Élisabeth, tes graines oléagineuses sont déjà en train de mûrir. Je les mûris avec joie. Réjouis-toi de ça, toi aussi, parce que plus elles seront abondantes et mûres, plus nombreuses seront les âmes sur qui retomberont après ta mort les gouttes d’huile de la grâce. Voilà mon cadeau et la valeur de tes souffrances, qui jamais ne se perdra, et par ma grâce jamais ne s’épuisera. Médite sur cette bonté qui est manifestation de l’amour sans limites de ma Divinité et qui prendra sa pleine valeur seulement au Ciel ».

    PLAINTES À CAUSE DES ÂMES CONSACRÉES 9 octobre 1964 

    -          « Permets-Moi de recommencer à demander et à Me plaindre. Estime-Moi parce que l’Amour divin aussi t’estime et t’honore. Tu vois, Je te confie mes lamentations pour que tu les passes aux autres. Aimez-Moi et considérez tout ce que J’ai fait pour vous. Moi, l’Homme-Dieu, Je vous supplie en des mots si simples. Ça Me fait mal que si souvent vous M’offensiez. Je suis si ignoré ! Ce qui Me fait le plus mal, c’est que même les prêtres Me laissent de côté. Ils n’ont pas le temps de s’occuper de Moi. Le temps dont ils disposent, ils le consacrent à tout sauf à Moi. O insensés ! Chaque minute passe. Le temps que vous Me consacrez jamais ne se perd; plutôt il se fond avec l’éternité, dont la valeur est infinie.

    -          Oui, du temps consacré à Dieu, il sera facile de rendre compte. Pourquoi ne faites-vous pas tout pour Moi ? Puisque c’est si simple ! Il suffit pour cela d’avoir une âme pure. La pureté de l’âme vous divinise. Celui qui mange mon Corps et boit mon Sang demeure en Moi et Moi en lui. Plongez-vous en mes paroles ! Si Dieu est en vous, comment ne deviendrez-vous pas vous aussi divins, ma petite Élisabeth? Je répands sur toi la clarté des mystères divins pourvu que tu médites sur les mystères de ma Divinité. Je t’introduis pas à pas, et Je te fais entreprendre le chemin, dès ici-bas, vers ce monde merveilleux. C’est pourquoi Je te prie, estime-Moi encore maintenant comme rien ni personne ici sur la terre. Agis ainsi sans cesse ! »

    JE RÉPANDS LA CLARTÉ DES MYSTÈRES DIVINS 10 octobre 1964 

    La conversation de la nuit passée, je n’ai pas pu la soupeser mûrement à cause de ma grande fatigue. Durant l’avant-midi, j’ai médité là-dessus. J’aurais voulu l’exprimer par des mots mais je suis complètement incapable de le faire. Ces réalités-là, on ne peut les exprimer par des mots. Alors que je m’efforçais de le faire, le Seigneur Jésus Se remit à converser :

    -          « Ne vas pas plus loin, ma toute petite sœur, Tout serait inutile ! Tu sais comment Je t’ai instruite déjà en une occasion: Plonge-toi en Moi comme la goutte d’eau dans le vin ! Moi Je suis le vin, toi l’eau. Maintenant que J’ai versé quelques gouttes des mystères de ma Divinité en ton âme, il n’est plus possible de séparer la goutte d’eau du vin. De la même manière, tu ne peux non plus exprimer les mystères divins.

    -          Et à présent Je te supplie de venir à Moi aujourd’hui le plus tôt possible ! N’attends pas que le soir tombe ! Que rien ne soit plus important que Moi pour toi ! »

    SATAN AVEUGLÉ, LES DÉCRETS CONCILIAIRES SERONT MIS EN APPLICATION 25 octobre 1964 

    Le Seigneur Jésus conversa longuement, mais voilà qu’à cause des circonstances dans ma famille, je n’ai pas pu prendre des notes. Maintenant, longtemps après, je n’écris que ce dont je me souviens textuellement. Ce sont des paroles du Seigneur Jésus :

    -          « Une fois qu’aura été aveuglé satan, les décrets conciliaires vont s’accomplir en une mesure extraordinairement grande ».

    30 octobre 1964 

    Au cours de la matinée du vendredi, à la sainte messe, le Seigneur Jésus me surprit en s’adressant à moi avec des paroles de reconnaissance :

    -          « Oh, que Je Me sens heureux parce que tu écoutes plusieurs saintes messes ! C’est un très grand honneur pour Moi. Je t’en prie, dis-le à plusieurs, car c’est là l’expression de mon opinion. Par elle, Je répands mes grâces sur vous ».

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