• Le Sourire de ma Mère 1966 - 1971

    « J’ai offert satisfaction à mon Père. Vous aussi, vous devez le faire. Voilà la véritable participation à mon Œuvre de Rédemption. »

    ÂME BÉNIE ES-TU, À CAUSE DE TON REPENTIR 13 janvier 1966 

    Après la sainte communion, le Seigneur Jésus dit :

    -          «Ton repentir est émouvant. Je vais imprimer en ton cœur, petite sœur, un signe lumineux. Tu Me comprends, n’est-ce pas ? Je vais te marquer du signe métallique d’or pur, que tu as mérité il y a déjà longtemps par ton continuel repentir. Il doit briller et reluire aussi après ta mort ! Et l’éclat de ton âme, si resplendissante à cause du repentir, irradie une lumière de repentir sur les âmes des autres aussi ! »

    C’est arrivé ce même jour, en soirée, avant de me coucher. Je commence ma prière toujours en éveillant en moi la conscience du péché, parce que je sens alors que je ne peux me submerger véritablement dans l’adoration de Dieu que si j’ai d’abord étendu devant le Seigneur le très beau tapis du soupir de repentir, sur lequel je me prosterne. Tandis que je me repentais de mes péchés, le Seigneur Jésus parla de nouveau :

    -          « Âme bénie es-tu ! »

    Et au même instant, Il éleva mon âme de la terre. Seul le son de sa voix résonnait en moi. Il ajouta encore :

    -          « C’est uniquement l’âme purifiée de ses péchés que J’élève ainsi à Moi. »

     Là-dessus, je ne peux en écrire davantage. Cette élévation à Dieu ne peut être exprimée par des mots. Le lendemain, durant la sainte messe, je méditais sur une phrase de la conversation de la nuit précédente « Bonne âme bénie es-tu ! » Le Seigneur Jésus me demandait constamment de mettre par écrit les paroles que je Lui adressais. Je Lui ai retourné en prière ce que Lui a dit de moi :

    -          « Mon Jésus adoré ! Pourrais-je être bénie si Toi, Tu ne m’avais pas bénie ? Pourrais-je être bonne sans ta Grâce ? O mon Jésus, que soit béni ton saint Nom par lequel moi aussi je suis devenue bénie, moi misérable petit rien ! Mon Seigneur, mon Jésus adoré, c’est aussi ton infinie Bonté qui proclame Ta gloire. Que tu es bon de maintenir mon âme en une continuelle humilité ! Mon Seigneur, pour m’avoir louangée, par là s’est manifestée davantage ta Gloire. Moi, anéantie, tel un grain de poussière, je m’écrase à tes pieds. »

    TOI AUSSI TU ES COMME CETTE ALLUMETTE 16 janvier 1966 

    En après-midi, en faisant du feu, j’allumai une allumette. Le Seigneur Jésus me surprit de nouveau par ses paroles :

    -          «Tu vois, ma bien-aimée, toi aussi tu es comme cette allumette. Tu t’es embrasée en mes divines Mains parce que Je l’ai voulu, et tu allumeras le monde entier comme un véritable bâton d’allumette parce que Dieu le veut. Tu es un petit instrument comme ce petit bâton d’allumette que tu tiens dans ta main. Ne te surprends pas si Je te dis : par une seule allumette, Je vais allumer en des millions d’âmes la Flamme d’Amour de ma Mère, que le feu de Satan ne peut éteindre. Il prépare en vain ses iniquités brûlantes de haine effrayante.

    Un seul bâton d’allumette, que ma Mère allume, va l’aveugler, et c’est de toi dont se sert ma Mère comme d’un instrument.»

    POURQUOI PENSER QUE TU ES SEULE? JE SUIVAIS AVEC UN SOIN PARTICULIER CHACUN DE TES PAS

    25 février 1966 

    En revenant de nuit à la maison, en descendant du camion, je ne pouvais quasiment pas me tenir sur la neige verglacée, et à ce moment-là me survint un sentiment déprimant de solitude. Regardant autour, les autres passagers se dispersèrent rapidement, la plupart allaient accompagnés. Sur le chemin obscur et gelé, je n’osais presque pas marcher. En partant, le Seigneur Jésus me surprit, d’abord seulement par ses paroles et, ensuite, par sa présence de plus en plus sentie. Entre-temps, Il me demanda :

    -          « Dis-Moi, petite sœur, pourquoi penser que tu es seule ? Puisque c’est Moi qui te conduis. Ne crains pas ! Je ne te lâche pas. Viens, marchons ensemble, et la prochaine fois, qu’il ne t’arrive pas de penser que tu es seule ! »

    Et tandis qu’Il disait ces choses-là, Il augmentait encore plus en mon cœur la sensation de sa présence, et Il continua en me disant :

    -          «Il y a longtemps, mon Élisabeth, alors que tu ne pensais pas encore autant à Moi, déjà à cette époque-là, J’étais avec toi pour te défendre des chutes sur le chemin verglacé et glissant de la vie. N’est-ce pas qu’alors tu ne croyais pas que c’était Moi qui te protégeais d’une multitude de chutes ? Cependant, il en fut ainsi, parce que Je suivais avec un soin particulier chacun de tes pas. O ma bien-aimée, la pensée que tu es abandonnée, c’est à Moi qu’elle fait le plus mal. Notre intérieur sent la même chose, et la pensée de nos esprits est une aussi : alors, rejette de toi toute idée de solitude ! C’est impossible entre nous deux. Et si, malgré cela, tu le pensais, ça Me blesserait beaucoup. Vraiment, tu ne penseras plus à une telle chose ? Le battement de mon Cœur se répercute au tien, et si tu es seule, tu auras à l’entendre davantage encore. Tu vois, si un seul instant tu ne penses pas à Moi, comme devient immédiatement pesante la souffrance ! Je le sais très bien. Voilà la garantie éternelle de mon Amour. Et maintenant Je te demande : as- tu un désir ? ... »

    -          « Oui, j’en ai un. Avant tout, je désire des âmes pour Toi, et que toutes les âmes possèdent Dieu, Toi, Amour infiniment bon et miséricordieux ! »

     Et entre-temps, tandis que je me submergeais en Lui, Il soupira silencieusement en mon cœur :

    -          « Merci, Élisabeth ! C’est ce que J’attendais de toi. Je le vois : ma grâce ne tombe pas en vain en ton cœur. »

    SAIS-TU QUEL EST LE PLUS BEAU CADEAU ? 26 janvier 1966

     

     En avant-midi, à la sainte messe, lorsque résonna le son de l’orgue, le Seigneur, à travers une ligne du chant de Noël, ravit mon cœur. Dans ces cas-là, je me trouve vraiment sans voir ni entendre, j’écoute seulement les paroles du Seigneur Jésus qui, prenant entièrement possession de mon cœur, recommença à converser :

    -          « Oui, ma bien-aimée, portant avec nous en nos Cœurs, un magnifique cadeau … Sais-tu quel est le plus beau cadeau? »

    Sur le moment, je répondis au Seigneur Jésus par le repentir de mes péchés :

    -          « Je ne sais pas, mon Divin Maître, quelle sublime réponse Tu espérerais de quelqu’un d’autre, mais moi, je n’ai rien, seulement la peine de mes péchés. Ce cadeau, je l’apporte avec mon cœur, et je le porte en mon cœur avec une humble foi et une humble espérance, et avec un amour reconnaissant je Te l’offre encore et encore, mon divin Maître. »

    Et en ces minutes de ravissement, le Seigneur Jésus échangea son cœur et son âme avec moi et me permit de sentir que maintenant, c’est son Divin Cœur qui bat en moi, et que c’est son Âme qui pénètre mon intérieur. Ce qui en plus s’est produit en mon cœur, il n’y a pas moyen de l’écrire, c’est participation à la bonté infinie de Dieu.

    FAIRE RÉPARATION POUR LES PÉCHEURS 4 mars 1966 

    Le Seigneur Jésus parla de nouveau, ou plutôt conversa longuement. Ça a duré toute la matinée. Si quelqu’un lit ces lignes, qu’il ne pense pas que cette conversation était ininterrompue. Le Seigneur Jésus, pendant tout ce temps-là, m’inondait et augmentait en moi la sensation de sa présence et, de temps à autre, disait quelques mots. Lui sait bien que chacune de ses paroles, je l’écoute comme une prière. Je réfléchis sans cesse sur son enseignement. Aujourd’hui, il est aussi arrivé ceci ... À la tombée de la nuit, Il me parla ainsi :

    -          «Sur les cordes de ton âme, Je joue la mélodie du repentir, de telle manière que, à l’entendre, même le pécheur endurci se convertit. C’est la mélodie de tes souffrances acceptées, dont le son pénètre dans les cœurs des autres. Par cette mélodie, tu fais réparation pour les pécheurs. »

    LE MALIN VEUT TE FAIRE TOMBER DANS LE DÉSESPOIR. TOI, SIMPLEMENT, SOIS HUMBLE ! 16 mars 1966 

    -          «Tu es le souffleur de la tragédie divine. Je te dis ça pour que tu ne recules pas de ta position. Ce principe divin que par ma grâce tu as fait tien, qu’il soit saint et vrai devant toi. Le malin veut te faire tomber dans le désespoir avec une ruse telle que, tu verras, de nouveau il va chercher à pénétrer ton humilité. Le malin sait que s’il perce ton humilité … alors il peut introduire en fraude toutes ses autres perversités. Toi, simplement, sois humble ! Les spectateurs doivent-ils avoir connaissance du souffleur ? Non ! Pourquoi ? La fonction du souffleur est que la pièce soit un succès. Mais lui ne peut briller ni apparaître sur la scène. Bien des fois il ne peut même pas respirer à son aise, mais seulement comme l’œuvre l’exige. Voilà ta situation, ma fille ! Renseigne-toi de tout ce dont a besoin l’œuvre dramatique divine, souffle là où il le faut ! Moi, ton maître, Je t’ai tout enseigné et si tu gardes mon enseignement, tu n’as rien à craindre. Naturellement, ça ne signifie pas que tu peux te reposer à ta guise, mais seulement si l’œuvre le permet. Je connais, Je vois ta pensée, tes efforts par lesquels tu veux satisfaire ma Demande et ma Volonté divines. Cela Me suffit ! Je n’attends pas non plus de résultat de toi, ma petite Élisabeth. Je te dis cela pour que tu restes humble. Maintenant, en ces jours et en ces temps difficiles, ce dont tu as le plus grand besoin, ce sont les plus grandes et les plus fréquentes humiliations. Je le sais. C’est pourquoi J’envoie sur toi tout ce par quoi ton âme peut se baigner dans l’humiliation, parce que sans elle, la pureté de ton âme ne pourrait être gardée. »

    JE VEUX ÉCOUTER LE DÉSIR DE TON COEUR 17 mars 1966 

    Avant la sainte communion, j’ai offert au Seigneur Jésus la douleur profonde de mes péchés: O mon Maître adoré, comme me fait souffrir tout ce par quoi je T’ai offensé.

    Ton infinie Bonté me remplit d’admiration, parce que Tu m’as pardonné tout ça. Par la suite, le Seigneur Jésus répondit :

    -          «Dis-Moi, pour quelle autre chose t’affliges-tu, et qu’est-ce qui te fait souffrir ?

     Pendant quelques brefs moments, je réfléchis sur la demande du Seigneur Jésus, et je lui répondis :

    -          « O mon adorable Jésus ! Je m’afflige parce que d’autres aussi t’offensent et ne se lamentent pas de leurs péchés. »

    Après mes paroles, le Seigneur Jésus parla encore une fois :

    -          «Et pour quelles autres choses t’affliges-tu ? Dis-Moi, mon âme douce ! Ça Me plaît tellement d’écouter quand tu parles; c’est pour Moi une mélodie, elle remplit de joie mon Sacré-Cœur Continue ! Dis-Moi, l’abondance de ma richesse, à qui devrais-Je l’accorder ? Je veux écouter l’ardent désir de ton Cœur ! »

    Durant ce temps, l’effluve merveilleux de sa présence parcourut mon corps et mon âme, et fit jaillir de mon cœur la réponse à la question du Seigneur Jésus :

    -          « Pour quelle autre chose je suis affligée ? O mon Jésus, ceux pour qui le cœur me fait le plus mal, c’est ceux qui par orgueil rejettent les grâces que Tu leur offres, et parce qu’à cause de cela, le terrible danger de la damnation les menace. O mon adorable Jésus, donne-leur l’abondance de ta richesse divine ! Parce que Tu me l’as demandé, moi humblement je demande la grâce pour eux aussi. Mon Jésus, Tu m’as déjà dit que je suis une âme douce pour Toi et que ça Te plaît d’écouter quand je parle, que c’est une mélodie pour Toi et qu’elle remplit de joie ton Cœur divin. O Toi, Bonté et Miséricorde infinies! À présent, Tu m’as rendue plus audacieuse encore.

    -          Donne-moi, à moi aussi, l’abondance de ta richesse, afin que chacune de mes prières soit une mélodie telle que les âmes qui Te rejettent, pénétrées en leur esprit par ta divine Grâce, continuent cette mélodie qui T’est si chère. »

    Entre-temps, est arrivé le moment de la sainte communion. Il se fit un profond silence en mon âme. Même le battement de mon cœur se fit plus sourd; le Seigneur Jésus entra en mon cœur. Ses paroles résonnaient encore à mes oreilles, mais au moment de l’union, toute vibration en mon cœur se fondit en un avec Dieu. Quel Miracle c’est là, qui se répète chaque jour et lave de nouveau mon âme par son Précieux Sang et qui l’alimente par la force de son Corps Sacré; grâce à Lui, je peux écarter loin de mon âme toutes les ruses du malin. …

    POUR QUE VOUS VOYIEZ LE CHEMIN 9 avril 1966 

    Au reposoir (du Vendredi Saint), j’adorai le Seigneur. Je voulais penser profondément au grand tourment qu’Il souffrit pour moi. Le Seigneur Jésus par un silencieux soupir commença à converser :

    -          « Tu vois, le Verbe s’est fait Chair ».

    J’ai beau essayer, je ne réussis jamais à faire même un pas de plus. Le Seigneur Jésus a alors attiré mon attention sur ça. Je ne réussis pas à comprendre, mon adorable Jésus, même maintenant, ce miracle. Le Seigneur Jésus continua :

    -          «Cela ne Me surprend pas, ma petite. Je te rassure : ce grand miracle, personne jusqu’à maintenant ne l’a compris à part ma Mère, parce que, pour le comprendre, il est nécessaire de recevoir les souffrances aussi. C’est seulement à travers les souffrances que l’âme peut comprendre le grand miracle de l’Incarnation du Verbe. Par la consommation du sacrifice, se clarifiera en ton âme ce que j’ai fait pour toi, pour vous. »

    -          « Mon adorable Jésus, ce sont de profondes pensées que celles que tu as expliquées devant moi. Mon divin Maître, je ne peux pas comprendre, seulement je sens que tout ça, ce n’est que par la contrition de mes péchés que je peux t’en remercier. Je n’ai pas d’autres paroles ni d’autre demande que celles du bon larron : Seigneur, souviens-Toi de moi en ton royaume ! »

    Et tandis que par ces paroles je priais le Seigneur Jésus, la Sainte Vierge s’adressa à moi :

    -          « Oui, ma petite carmélite, adressez-vous tous, l’âme repentie, à mon Divin Fils et à Moi quand vous pensez au Règne de mon Divin Fils et que vous faites tout pour qu’il vous arrive à tous. C’est pourquoi je veux faire déborder ma Flamme d’Amour sur la terre pour que vous voyiez le chemin qui conduit au Règne de mon Divin Fils ».

    Puis encore une fois le Seigneur Jésus parla :

    -          «À toi aussi, Je te dis ce que J’ai dis au bon larron : le jour même de ta mort, tu seras avec Moi dans le Paradis. Toi non plus, tu ne peux pas soupirer plus pour Moi que Moi pour toi, vu que nos cœurs battent à l’unisson. Écoute le battement de mon Cœur qui résonne dans le tien ! »

     Tout de suite, en achevant d’écrire ces lignes, je me suis mise à genoux. Le battement de son Cœur m’oblige à m’agenouiller, et je ne peux continuer d’écrire. »

    JE TE PAYE PAR LA DOULEUR DE MES PÉCHÉS 14 avril 1966 

    À ma prière du soir, je répétai plusieurs fois :

    -          « Merci, merci beaucoup, mon Seigneur Jésus, pour ton infinie Bonté ! »

    Entre-temps, je me demandais à part moi s’il n’y avait pas un mot plus approprié pour exprimer cela. Tout à coup, il m’est revenu à l’esprit que quand quelqu’un me fait une faveur, je lui dis toujours : "Que le bon Dieu te le rende!"

    -          « Mon doux Jésus, qui es Toi-même Dieu Tout-Puissant, je ne peux que Te dire merci. »

    Puis je me tus, et réfléchis silencieusement : le bon Dieu, on ne peut pas Le payer.

    -          « Mais je suis audacieuse, mon Jésus, ne me prends pas pour mal éduquée; ce n’est pas non plus par orgueil que je m’enhardis à penser : je Te paye par la douleur de mes péchés; je Te donne ce que Tu n’as pas et ce que moi j’ai. »

    Tandis que je conversais ainsi avec le Seigneur Jésus, Lui S’adressa à moi :

    -          «Tu sais, mon Élisabeth, qu’il n’y a pas longtemps, J’ai échangé mon âme et mon Cœur avec toi. Cela signifie que Moi, au prix de mon Précieux Sang, J’ai racheté tes péchés. Mais, pour que ton offrande ne soit pas sans valeur, Je l’accepte maintenant de ta part, de telle façon que ce soit toi qui paie les autres en mon Nom. Comprends-tu ça ? Par ton repentir, en des multitudes d’âmes s’allumera la douleur parfaite des péchés.»

    18 avril 1966 

    Le matin, à la sainte messe, la Sainte Vierge m’adressa la parole :

    -          « Ma Flamme d’Amour et ton repentir agissent ensemble, et par cela, de nombreuses âmes reviennent à mon Divin Fils. »

    COMPRENDS-TU LES MYSTÈRES DIVINS ? 19 avril 1966 

    -          « Tu t’étonnes de voir et de comprendre avec tant de clarté les mystères divins ? Seul peut les voir ainsi celui dont le regard s’est fondu avec mon Regard divin, et dont la pensée aussi est une avec ma Pensée divine. Les nombreux mystères divins, mon Élisabeth, que tu as connus par expérience en ma clarté divine durant les extases, qu’ils soient Grâce qui te fortifie dans les nombreuses souffrances que, pour le salut des âmes, toi aussi tu dois supporter. Je sais que tu souffres avec joie, mais Je vais renforcer sans cesse ta disponibilité pour les sacrifices, parce que, Je le sais, tu en auras besoin sans cesse, toi et tous ceux à qui Je t’ai envoyée en relation avec nos saintes communications. Toi, pour eux, il te faut faire des sacrifices. C’est pourquoi Je te redis cela tant et plus, pour que ça devienne ta prière continuelle et sans cesse renouvelée.»

    24 avril 1966 

    Le matin, avant la sainte messe, en me prosternant devant Lui, je Le saluai par ces mots :

    -          « Tu es mon Jésus adoré, la prunelle de mes yeux ! »

    Et ainsi, longuement et silencieusement agenouillée devant Lui, je n’ai pas pu dire aucun mot de plus, parce que le Seigneur Jésus accueillit ainsi mes paroles :

    -          «Tu Me dis cela si peu souvent, et pourtant, à cause de ma nature humaine, Moi aussi Je désire beaucoup être dorloté !»

    LA SOUFFRANCE FAIT JAILLIR DES LARMES DE REPENTIR 8 mai 1966 

    En revenant à la maison, après l’adoration de nuit, le Seigneur Jésus me dit :

    -          «Chaque goutte de larmes que la souffrance exprime de tes yeux tombe sur l’âme des pécheurs, et en fait jaillir des larmes de repentir.»

    LA FLAMME D’AMOUR INONDERA TON CONFESSEUR 3 juin 1966 

    Quelques jours auparavant, je mentionnai à la Sainte Vierge ce qu’a dit mon confesseur : Tant que le Seigneur Jésus ou toi, Ma Mère, Vous ne le mettrez pas au courant de vos demandes, il ne va rien faire. Là-dessus, la Sainte Vierge m’a répondu aujourd’hui :

    -          « Ma petite, ma Flamme d’Amour ne fait pas exception en son âme non plus. Lui aussi, je vais l’inonder de la douce lumière, à laquelle il ne pourra pas résister, ni lui ni aucun de ceux qui seront appelés à transmettre mes grâces. Tout comme j’ai irradié en ton âme une douce lumière, de même je le fais avec d’autres aussi. Il me faut seulement te déclarer, ma petite, que plus est pure l’âme qui la reçoit, plus pleinement brillera en elle la grâce de ma Flamme d’Amour. Car c’est la pureté qui rend l’âme réceptive. Et alors je fais jaillir, par mon amour maternel, des larmes de repentir. »

     À ces paroles de la Sainte Vierge, une pleine tranquillité entra en mon cœur.

    JE T’AI FAITE ADMINISTRATRICE DE MES GRÂCES 12 juin 1966 

    Le matin, en l’adorant devant l’autel et en exposant devant Lui la misère de mon âme, Il dit :

    -          «Dès maintenant Je couvre la misère de ton âme, ma chérie, et Je veux que toi aussi tu le sentes, afin que tu en retires des forces ! Tu vois, J’ai couvert la misère de ton âme, et maintenant, ce n’est plus que la beauté qui brille en toi. Même quand tu sentiras la misère de ton âme, les autres ne la sentiront pas, et s’irradiera de ton âme la richesse de Ma Divinité, que tu pourras distribuer aux autres. En un mot, Je t’ai faite administratrice de mes grâces.»

    1969 JE T’ENVERRAI UN PRÊTRE 7 novembre 1969 

    Le 7 novembre 1969, j’étais en ma petite habitation, submergée en l’adoration de la Très Sainte Trinité, quand j’entendis en mon cœur ces paroles :

    -          «Voici que Je t’enverrai d’ici peu un prêtre qui prendra en main ton âme et notre sainte Cause…»

    1971 LE LANGAGE EST UN DON DE DIEU 26 juillet 1971 

    Le Seigneur Jésus et la Sainte Vierge, en alternant entre eux deux, parlèrent en mon cœur :

    -          « Le langage est un don de Dieu, dont nous aurons à rendre compte un jour. C’est au moyen de la parole qu’une âme communique avec une autre; c’est par elle que les hommes Nous connaissent. Nous n’avons donc pas le droit de nous draper dans le silence. Mais nous ne pouvons non plus oublier que chaque parole prononcée a son poids. C’est pourquoi nous devons marcher et vivre en présence de Dieu, en soupesant chaque parole que nous prononçons. Notre Père octroya la parole : vous devez faire usage de votre droit. N’ayez pas peur de parler ! Oui, c’est une affaire grave : secouer les autres, les réveiller de leur léthargie. Cependant, vous ne pouvez les laisser les mains vides et le cœur vide en leurs foyers. Vous devez parler ! »

    -          «Ma Flamme d’Amour, vous ne pourrez la dévoiler devant les autres qu’en en parlant. Vous n’avez pas le droit de vous taire ni par lâcheté ou orgueil ou négligence, ni par peur du sacrifice. Mais les paroles que vous prononcez à mon sujet, qu’elles soient vécues, afin que le mystère du Ciel agisse sur les âmes. Si, éventuellement, vous demandez la parole et qu’elle vous est accordée, que ma force soit avec vous ! Que chaque parole soit comme une graine semée, afin que ceux qui l’écoutent produisent une abondante récolte. »

    -          «Des prêtres timides et passifs, vous devez obtenir qu’ils sortent sur le seuil de leurs maisons. Qu’ils ne restent pas là debout immobiles, qu’ils ne privent pas l’humanité de la Flamme d’Amour du Cœur Immaculé de ma Mère. N’abusez pas de la confiance par laquelle Je vous ai attachés à Moi. Les messages sont là pour que vous annonciez l’abondance de ma richesse, afin que Je puisse répandre mon pardon sur tout le monde entier. »

    SOYEZ SUR UN PIED DE GUERRE ! ... 

    Satan par ses machinations sournoises et mensongères tente de produire une morale boueuse pour ruiner le bien. La conscience chrétienne ne peut se contenter de seulement aider ici ou là, parce que vont vous accuser les âmes auxquelles vous n’aurez pas parlé. Ayez confiance en ma Mère ! Elle balaie tout doute et toute crainte par son amour maternel illimité. Elle vous marque d’un signe et prend sous sa protection ceux qui ont confiance en Elle. Si vous avez confiance en Elle, les pervers seront humiliés et précipités au fond de l’enfer. Il est en train de se préparer, le monde du futur : Le sourire de ma Mère rayonnera sur le monde ! 

     

    SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

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