• Ta Dignité de Mère 1965 : première partie

    1965 DOUTES 1er janvier 1965 

    Ta Dignité de Mère 1965 : première partie

    Au Jour de l’an 1965, la Sainte Vierge parla ainsi :

    -          « Par l’effusion de ma Flamme d’Amour, je couronnerai de succès le Saint Concile »

    Depuis le milieu de janvier, je vis au milieu d’une grande sécheresse et d’une grande obscurité spirituelle. En ma solitude, l’idée que ma vie jusqu’à maintenant est pure imagination et pur mensonge me domine de plus en plus. J’ai tâché d’éloigner cette idée de moi de toutes mes forces. Mais, plus je m’y efforçais, plus je tombais sous son pouvoir. Cette angoisse spirituelle au milieu d’une grande solitude, des pensées confuses la grevaient de constants doutes contre la foi. J’ai essayé de toutes mes forces de garder mon équilibre spirituel, qui était déjà très diminué, et en ma faiblesse mes pensées confuses me démontraient que tout était mauvais. Cette insécurité allait croissant et soulevait des vagues en mon âme. Puis un violent désespoir m’obligea à liquider radicalement mes continuels mensonges, parce que si je ne fais pas ça, je me damne. Cette pensée me fit chanceler : Je ne veux pas pécher ! J’arrache de mon cœur, une fois pour toutes, mes imaginations mensongères, je romps avec tout ce qui est relié à mes mensonges. Je ne veux pas fréquenter des personnes qui me connaissent. Je ne fréquenterai plus la sœur qui m’a été assignée. Je n’irai plus voir mon confesseur non plus; j’ai continuellement la sensation qu’il est faible avec moi et qu’il m’abandonne à mes imaginations mensongères. Je n’osai plus continuer d’écrire les paroles du Seigneur Jésus, parce que je sentais continuellement en moi que ce n’était plus que pure invention de ma part, que j’écrivais sous l’impulsion de la suffisance et de l’orgueil. Je me débattais en des tourments extraordinairement grands. Et quand je cessai de les écrire, une nouvelle crainte s’est saisie de moi, celle de ne pas obéir à la demande du Seigneur Jésus. En me débattant parmi ces tourments, je pouvais à peine encore prier. En mes ténèbres spirituelles, j’abandonnai la lutte pour quelque temps, quand j’entendis la voix du Seigneur Jésus :

    -          «Aujourd’hui, tu ne M’as pas encore adressé un seul mot ».

    À ces mots, je sursautai, mais ce n’était pas clair en mon cœur s’il s’agissait de paroles du Seigneur Jésus ou si c’était les dernières vibrations de mes mensonges. À la minute suivante, je sentis le sanglot de la Sainte Vierge en mon cœur. Mais je le pris comme si mon imagination me tentait par des souvenirs du temps passé. Je continuais à m’efforcer de me libérer de ces illusions trompeuses de ma vie, qui me paraissaient avoir déjà atteint leur point le plus élevé. Je vis en un monde spirituel terrible, mais en ce moment je fais encore un ultime effort pour me libérer définitivement de tant de mensonges confus ... J’ai tenté de faire ça plusieurs fois déjà, mais ma faible volonté m’a toujours abandonnée et, alors, tout recommençait de nouveau, ou plutôt, la situation antérieure continuait en empirant. C’est en vain que j’ai demandé à Monseigneur, au Père X et au Père D aussi, de me délivrer des esprits malins. Aucun d’eux ne l’a fait. Ils me rassuraient en disant d’attendre que se clarifie en moi la volonté de Dieu. Pour moi, ces paroles manquaient de force, et je continuais avec mes mensonges. C’est en vain que je demandai aussi à mon confesseur d’être sévère avec moi, parce que j’avais la sensation que lui, par délicatesse, ne parlait pas de mes fautes graves. J’ai dû livrer des luttes terribles. Mes confessions non plus ne me procurèrent pas de soulagement, parce que je pensais qu’il ne prêtait pas attention à mes mensonges. Il y eut un temps où l’inquiétude torturait tellement mon âme, que je n’osais plus aller communier.

    -          « Père, ne vous fiez pas à moi parce que je suis une hypocrite, une menteuse, et la multitude de mes péchés m’empêche de recevoir la sainte communion. Vous rappelez-vous, mon Père, ce que vous m’avez dit ? Que je continue, tout simplement, à la recevoir, parce que vous preniez sur vous la responsabilité de ma faute. Moi, c’est uniquement en obéissant à votre ordre que j’osai le faire. Par la suite, pour une courte période de temps, je réussis à avoir la paix, mais ça changeait tout le temps en mon cœur. Je ne supporte plus cette lutte-là. Quand je me suis confessée la dernière fois, vous m’avez encouragée à parler et à soulager mon âme. Mais je n’ai pas pu vous raconter les choses qui se produisaient en mon cœur. Fréquemment et soudainement, je sentais une inhibition en moi, et aussi que vous êtes une personne de bonne foi ... Le mieux serait que je ne continue pas à vous tromper avec mes interminables mensonges, parce que non seulement ce sera moi qui me damnerait mais vous aussi. Quel terrible tourment que celui-là ! Je ne peux le supporter ! Jusqu’à maintenant, c’est vous qui m’avez guidé dans toutes mes pensées et dans tous mes gestes, qui m’avez encouragée à accepter chaque sacrifice pour la sainte cause. Mais que cette cause existe ainsi en réalité, et qu’elle ne vient pas de moi, quiconque sait répondre sait ça. Moi-même, je n’en suis pas sûre. Que ça ne vient pas du diable, Monseigneur me l’a déjà dit, le Père X et le Père D, mon père aussi m’a rassurée. Une fois, Satan s’est même jeté sur moi : - « Ça ne vient pas de moi, ni de Dieu non plus. Ça provient uniquement de toi ! » 

    -          Mon Seigneur, pardonne mes péchés ! Je ne supporte pas de me leurrer plus longtemps, je veux définitivement trouver la tranquillité. Je vois que ce que j’ai fait n’a aucun sens, et je ne m’explique pas pourquoi c’est seulement depuis ce temps-là que je souffre. Comme ça vient du péché, ça ne peut être méritoire. Libère-moi, libère-moi de ce terrible tourment ! Voilà mon unique prière que j’élève au Ciel. Seule la mort ! Oh! Heureuse mort !... Ce sera pour moi le salut qui me libérera des tourments infernaux supportés sur la terre.

    -          Et je supporte ça depuis déjà plusieurs années ! Oh, heureuse mort ! Je m’abandonne à la Miséricorde de Dieu. S’Il m’enlève la vie, et si le bon Dieu m’oublie parmi les âmes du purgatoire, quand bien même ce serait jusqu’au jour du Jugement, je l’accepterais avec joie, parce que je sais que là, aussi longtemps que ça durera, je n’aurai plus d’occasion de pécher. Avec la mort cesseront mes pensées confuses et mes mensonges, et comme ça je n’offenserais plus Dieu. Quand j’entendis en mon cœur à quel jour j’allais mourir et à quel jour je serais parmi les bienheureux, j’ai senti une profonde gratitude en mon cœur. Ce sera un délice inimaginable pour moi que de me libérer de la terre. Jusqu’à ce que ça arrive, j’irai à un nouveau confesseur, devant lequel je ne mentionnerai pas les imaginations coupables qui ont pris place en mon cœur. En les laissant de côté, je veux me libérer de mes péchés, parce que mes confessions antérieures, je le sens ainsi, étaient pleines de simulations. Ça cause en mon âme une inquiétude déchirante. Je ne veux pas retourner à mon précédent confesseur parce que les blessures causées par les mensonges du passé se rouvriraient, et ça ferait vaciller ma ferme détermination et troublerait la paix de mon âme. Je vis des tourments terribles … »

    AYEZ CONFIANCE EN MOI 7 janvier 1965 

    Le Seigneur Jésus dit :

    -          « Ne te creuse pas la tête pour savoir qui sera ce fort qui mettra en marche nos communications ! Moi, de la force, Je n’en ai pas besoin. Je choisis les âmes humbles et sacrifiées. L’important est qu’elles viennent à Moi avec confiance. Ayez confiance en Moi ! Je répète, c’est par ça que vous pouvez vous incorporer pleinement à mon entourage ».

    L’EFFET DE GRÂCE ATTEINT L’ÂME PAR LA CONFESSION

    11 janvier 1965 

    Je suis allée me confesser. Durant deux ou trois jours je me trouvais si soulagée, non, ça, je ne dois pas l’écrire de cette façon parce que cette légèreté me détacha de la terre, et durant des jours je passai le temps en une félicité transportée. Ma félicité était si grande que j’eus la sensation de ne pas pouvoir la contenir en dedans de moi. Ces jours-là, je me rendis au carmel, et j’y demeurai pendant quelques heures. J’aurais tant voulu que tous sentent avec moi cette extase ! J’ai à peine réussi à la contenir en moi. Interrompant mon travail, je passai et baisai sur le front la sœur assignée pour m’accompagner. Le Seigneur Jésus permit que la sœur aussi sente l’effet merveilleux de la grâce qui habitait à l’intérieur de mon cœur. Le Seigneur Jésus dit :

    -          « L’Œil de Dieu repose sur toi. »

    FÉLICITÉ QUE DONNE LE SACREMENT DE LA CONFESSION

    15 janvier 1965 

    -          « Ton âme, ma petite, est un récepteur de mes Paroles divines. Ne tremble pas ! C’est comme ça, même si tu t’en sens indigne. Tu sais bien que Je me sers de ta petitesse, de ton ignorance et de ton humilité pour cette fin, l’accent étant surtout sur la dernière des trois, (l’humilité) ».

    SATAN, AVEUGLÉ, NE PEUT INDUIRE AU PÉCHÉ 4 février 1965 

    Ta Dignité de Mère 1965 : première partie

    Ce matin, je me suis réveillée soulagée. Le Seigneur Jésus dit :

    -          « La Paix soit avec toi ! »

    Je n’ai pas pu ne pas accepter en mon cœur cette parole. Aux paroles du Seigneur Jésus, la paix désirée entra en mon cœur. Cette paix me donna une force particulière. Le Seigneur Jésus parla de nouveau :

    -          «Tu as beaucoup souffert, ma petite ? Satan, privé de la lumière de ses yeux, n’a pu t’induire à aucun péché. Une fureur sauvage s’est emparée de lui quand il a su que c’est toi qui dois transmettre ma Sainte Volonté, et c’est pourquoi il a voulu la sortir à grands coups de ta tête ... C’est un mérite de tes souffrances, que ma divine Clarté illumine l’origine divine des "faits démontrés" dans les âmes des appelés à transmettre la Cause. Il sera grand le camp des opposants, et il te faut encore souffrir beaucoup pour que la Cause parvienne à triompher. Rends compte de l’état de ton âme à ton confesseur ... »

    VA, IL TE FAUT APPORTER DU PAIN POUR TA FAMILLE

    14 février 1965 

    Durant l’adoration, le Seigneur Jésus attira mon attention :

    -          « Va, il te faut apporter du pain pour ta famille ! »

    J’avais oublié ça complètement. Avec une profonde gratitude je Le remerciai de prêter attention à des choses aussi terre à terre.

    En chemin, je continuai à L’adorer. En entrant dans la boulangerie, je me suis rappelée qu’aujourd’hui c’est samedi, et à ma question : Avez-vous encore du pain ? – Non ! Fut la réponse. Je m’étonnai : Alors, qu’est-ce qui va arriver ? Et au moment où j’allais sortir, j’entends qu’on m’appelle, on me dit qu’ils ont réservé un pain mais celui-là pour qui ils l’ont gardé n’est pas venu le retirer. Tout de suite, j’ai dit : Mon adorable Jésus ! Et Lui : « Celui-là, c’est Moi ! Tu vois ? Le temps que tu passes avec Moi ne doit pas porter préjudice à ta famille ! » Puis, nous cheminons ensemble silencieusement. Je m’exprime ainsi parce que Lui m’a inondé de sa Présence et moi, submergée en Lui, je continuais à L’adorer.

    25 mars 1965 

    Le Seigneur Jésus me demanda :

    -          « Tends toutes tes forces ! Voilà ce qui Me plaît le plus en toi. L’arc aussi, plus on le tend, plus sûrement on peut atteindre la cible avec lui. Toi aussi il te faut ainsi tendre ta force de volonté et, grâce à cela, la flèche ne se dévie pas de la direction qui n’est rien d’autre que le Ciel ».

    ME VOICI AUPRÈS DE TOI – DIT JÉSUS 7 avril 1965 

    En conversant avec la sœur désignée pour m’accompagner, je lui mentionnai que le Seigneur Jésus me traite comme s’Il m’avait oubliée, et que moi en ces moments-là je le sens si loin de moi. Ce même jour, alors qu’à la maison je m’occupais de mes petits-enfants, au fond de mon cœur j’adorais et réparais le Seigneur Jésus.

    Mes paroles que je Lui adressais, je les sentais comme si elles s’étaient envolées à des hauteurs infinies. Alors Il me surprit :

    -          « Pourquoi penses-tu que Je suis loin, dans les hauteurs, au-dessus de toi ? Me voici debout en ce moment même près de toi … »

    Tandis que le Seigneur Jésus conversait, mon cœur capta à travers des ondes des sentiments particuliers, comme la Sainte Vierge avec son amour étonnamment séduisant le dit au Seigneur Jésus : S.V.- "Elle est ma préférée aussi !" Et Ils me permirent de comprendre qu’il s’agissait de moi. La Sainte Vierge se fondait tellement dans l’amour de la Sainte Trinité que c’est à peine si j’ai pu la distinguer en mon cœur. Je m’en étonnai beaucoup et à mon étonnement, le Seigneur Jésus me permit de me submerger en des choses étonnamment hors de l’ordinaire. Il dit :

    -          « Ce n’est pas une extase, ce n’en est qu’une espèce; c’est pourquoi tu peux la supporter avec tes forces physiques ».

    Entre-temps, Il m’initia à des réalités célestes que jusqu’à maintenant j’ignorais. Ces réalités-là, je ne peux les exprimer par des mots … Le lendemain, le Seigneur Jésus m’en parla aussi durant la sainte messe. Sur ces choses-là, je suis incapable d’écrire …

    QUAND TU PRIERAS POUR QUELQU’UN, JAMAIS TU NE SERAS REPOUSSÉE 12 avril 1965 

     Le Lundi Saint, le Seigneur Jésus m’inonda de ses plaintes : ma famille aussi augmente Sa douleur …

    -          « Vois-tu ma Main qui mendie de l’aide, ma toute petite sœur ? Beaucoup détournent leur regard pour ne pas sentir le triste regard de mes Yeux. Tu peux le voir, c’est Moi qui M’approche d’eux. Mais eux continuent à avancer obstinément sur le chemin des ténèbres. C’est pourquoi Ma Mère a demandé que s’allume sur la terre sa Flamme d’Amour, qui illumine l’intérieur des âmes. C’est pour cela qu’Elle demande les gouttes d’huile de vos sacrifices. Je te dis et te promets par ma Divine Parole que quand tu prieras pour quelqu’un, jamais tu ne seras repoussée, parce que les gouttes d’huile de tes sacrifices tombent non seulement dans les lampes des âmes mais aussi dans Mes Plaies brûlantes de fièvre et agissent en elles comme un baume rafraîchissant. Mon Élisabeth, l’Homme-Dieu te dit merci pour cela. Ne t’esquive pas, Je dois faire ça parce que Je suis Homme aussi et Je partage vos sentiments, et quand vous faites des sacrifices pour mon Œuvre de Rédemption, vous faites en sorte que Je sois en dette avec vous. Je pourrais le décrire de cette manière aussi : Vous M’achetez avec vos faveurs ! »

    Une félicité débordante Me remplit ! En terminant ses paroles, Il me permit de sentir moi aussi en mon cœur ce que Lui sent, vu notre amour compatissant.

    LE SEIGNEUR ME PERMET DE SOUFFRIR POUR LES AUTRES Mai 1965 

    Je suis allée chez le médecin. Après avoir effectué le premier examen, le médecin dit qu’il ne peut constater aucune maladie. Il dit que les souffrances comme celles dont je me plains ne procèdent pas de maladie, mais que je prends à ma charge la souffrance des autres. Je n’ai pas de problème avec mes nerfs. Ils sont complètement en ordre.

    Mais, afin que l’examen soit complet, il m’envoya pour les examens de laboratoire et, une fois ceux-ci accomplis, une semaine plus tard, je retournai pour le résultat. Après les avoir étudiés, le médecin constata une très petite anémie qui est tout à fait insignifiante. Et comme cette fois non plus il ne détecta aucune maladie, il dit qu’il ne prescrirait aucun médicament. Il recommanda un bain thermal d’eau tiède, mais cela aussi quand le temps sera plus chaud. Et de nouveau il me donna comme unique explication que je me charge de la souffrance des autres. Que mon système nerveux est exceptionnellement sensible et réagit à tout de façon exceptionnelle, et c’est ça qui provoque en moi les nombreuses souffrances; à ce sujet, je n’ai pas pu exprimer une autre opinion. Ce médecin ne me connaissait pas et n’avait connaissance d’aucune des circonstances de ma vie... On peut imaginer que mes enfants, qui savaient que j’évoquais sans cesse mon mauvais état de santé et ma faiblesse continuelle, attendaient avec un extraordinaire intérêt le résultat de l’examen. Ils apprirent avec grande surprise que, selon le diagnostic du médecin, je ne souffre d’aucune maladie. Ils trouvèrent cela très bizarre. Et je continuai à souffrir comme avant ...

    ESPRIT DE FORCE 15 mai 1965 

    Ta Dignité de Mère 1965 : première partie

    Le Seigneur Jésus me permit d’entendre son soupir le plus doux, qui me paraissait venir de très loin. Le Seigneur Jésus par son soupir laissa entrer en mon cœur une faible lumière, et elle illumina la valeur de ma souffrance. Et tandis que ce soupir, perçu comme venu de loin, traversa mon cœur, j’ai senti agir intensément en mon cœur l’Esprit de Force. Tandis que ça se passait, ont cessé en mon cœur les phantasmes torturants de l’incertitude, qui m’avaient quasiment-quasiment exténuée.

    Puis le Seigneur Jésus dit encore :

    -          « Ne vacille pas, ma chérie, en cet état désespérant où J’ai mis ton âme tout à l’heure ! » 

     Et à entendre la voix du Seigneur en mon cœur, immédiatement j’ai eu recours à ses paroles :

    -          « Mon Jésus, que je suis heureuse que Tu m’ais parlé ! Ne me lâche pas ! C’est Toi qui sais ce qui convient le mieux, vu que c’est Toi qui donnes la souffrance ».

    Lui dit silencieusement :

    -          « Maintenant il te faut supporter cette souffrance et cette obscurité que sentaient mes disciples après ma mort. Mais, tout comme J’envoyai sur eux l’Esprit Saint, Je L’enverrai sur ceux aussi pour qui il te faut souffrir. N’est-ce pas que maintenant au milieu des souffrances, tu comprends bien ce que tu ne comprenais pas ? Ce miracle est la venue répétée de l’Esprit Saint que beaucoup attendent, et la lumière de sa grâce en se répandant pénétrera toute la terre ».

    Quand le Seigneur Jésus termina de parler, la force illuminatrice de ses paroles disparût instantanément de mon cœur. Encore une fois la souffrance obscure prit possession de mon cœur.

    JE N’AUGMENTERAI PLUS TES SOUFFRANCES 20 mai 1965 

    À la sainte messe de l’avant-midi, avant la sainte communion, le Seigneur Jésus daigna m’adresser ses paroles :

    -          « Sois très forte ! Je ne te donnerai pas davantage de souffrances. »

    En entendant ces paroles, je restai étonnée. Je ne recevrai plus de souffrance ? O mon Jésus adoré, est-ce que ça signifie que Tu me retires ton amour ? Ça m’attriste encore plus. Et tristement je me plaignis devant le Seigneur Jésus : la souffrance pour moi, c’est quand je n’ai pas de souffrance.

    Et à présent, comment puis-je me tenir devant Toi ? Ton amour, fondu en un seul avec les souffrances, dominait mon cœur, et maintenant que ça ne va plus le dominer, que vais-je devenir ? Mon cœur s’alourdit et je demandai au Seigneur :

    -          « Mon adorable Jésus, pourquoi me traites-Tu ainsi ? Je ne mérite pas les souffrances ? Ou je ne suis pas assez forte pour les supporter ? »

    Pendant encore un long moment, je me plaignis au Seigneur Jésus. Lui dit de nouveau :

    -          « Je vois que tu ne M’as pas compris. Je t’ai donné jusqu’à maintenant autant de souffrances que tes forces humaines ont pu en supporter. Désormais, Je ne vais plus les augmenter. Pour toi la mesure est déjà comblée. On n’entre plus gros comme un cheveu en ton corps ou en ton cœur (c’est plein à craquer). Je répète, persévère et sois tranquille, tu es le vase rempli à raz bord des souffrances reçues. Puis, Je ne vais pas diminuer mon amour, mais Je n’augmenterai pas non plus tes souffrances. Je t’ai déjà dit que Je ne te ménagerai pas, il te faut souffrir jusqu’à ton dernier soupir. Et parce que tu as pris part à mon Œuvre de Rédemption avec tant d’enthousiasme, Je te garde en mon amour. La paix soit avec toi, mon Élisabeth ! Ma paix, personne ne peut la donner sauf Moi. Moi qui t’ai appelée parmi les ouvriers de la Rédemption, maintenant Je t’appelle parmi ceux qui ont reçu la récompense ».

    APRÈS TA MORT TA PLACE SERA AUPRÈS DE MOI 30 mai 1965 

    La Sainte Vierge dit :

    -          « Après ta mort, ma petite, ta place sera auprès de Moi. Et tes gouttes d’huile recueillies sur la terre, que par ta vie sacrifiée mon Divin Fils unit à ses mérites, retomberont dans les lampes éteintes des âmes et vont s’allumer par ma Flamme d’Amour et, à la lumière de celle-ci, trouveront le chemin qui conduit au salut.

    -          Ces gouttes d’huile vont tomber aussi sur les âmes qui n’ont pas de lampe. Et elles aussi sentiront la cause de cela et parviendront à mon Divin Fils. Puis, tu auras du travail même au Ciel, et tu poursuivras ta participation à mon Œuvre de Salut après ta mort aussi. »

    IMPUISSANCE DE SATAN 4 juin 1965 

    Il arriva quelque chose de très intéressant. Juste en allant hier soir à ma petite maison, en chemin il me fallut écouter les gémissements amers et les reproches de Satan. Il se lamentait de ce que, depuis déjà longtemps, il soupçonnait qu’il allait traverser de très graves embarras en relation avec ma personne. C’est pourquoi donc, depuis ce temps-là, il s’arrangea pour me garder continuellement à vue. Et il continuait en se lamentant que malgré cela, j’ai réussi à m’échapper toujours de ses griffes; même quand il employa à fond tous les moyens, cependant, il fut dérouté. Jusqu’à ce que j’arrive à ma petite habitation, qui est au fond du jardin, il est venu avec moi, ou pour mieux dire, il venait furtivement parce que, comme il est aveugle, il est impuissant. Mais il y eut un moment où je dus sentir ses yeux étincelants de haine et de vengeance, qui à ce moment-là remplirent tout mon être de crainte.

    ATTAQUES RENOUVELÉES DU MALIN 5 juin 1965 

    En mon cœur, il y a un continuel et grand désir de Dieu. En me conformant à sa Sainte Volonté, j’acceptai, s’il le fallait, de vivre, de mourir ou de souffrir. Tout cela me remplit d’une telle félicité que pour l’exprimer, il n’y a ni lettre ni mot.

    Mon âme frémissait de bonheur mais, le lendemain matin, il ne restait plus rien de cela, et l’attaque du malin me tomba dessus encore une fois. Jamais jusqu’à maintenant j’ai utilisé ce mot, mais je suis bien obligé d’écrire que le supplice des souffrances me déchirait le cœur. Je décris en quelques mots les attaques du malin par lesquelles il a voulu me faire tomber :

    -          « Ça n’a pas de sens que tu considères comme vraie tes niaiseries inventées. Cette grande désillusion t’a vraiment consternée et t’a fait prendre conscience que tout ça est pure invention de ta part. Reconnais-le, et corrige ça ! Continuer ce genre de vie est contraire à ta dignité humaine aussi; tu commets un péché en faisant ça. Tu vois bien, même ton Adoré t’a abandonnée; ne te considère pas digne ni de la vie ni de la mort. La seule chose qui est sûre, c’est la damnation, pour toi et pour tous ceux qui sont d’accord avec toi. Oui, c’est uniquement toi qui es responsable d’eux parce que tu les incites au mal par tes continuels mensonges ».

    Il m’a attaqué avec une si grande impétuosité que j’ai perdu immédiatement la sécurité de l’âme. Cette lutte dura plusieurs jours. En cette incertitude, mon unique prière était l’oraison dominicale. J’ai demandé au Père Céleste d’accepter mon âme et mon corps. Je veux Le servir avec tout mon esprit et que s’accomplisse en moi pleinement par son intermédiaire sa Sainte Volonté. Voilà tout mon désir. Je Lui ai demandé de me pardonner tous mes péchés par les mérites de Notre-Seigneur Jésus.

    LA LUTTE DE TON ÂME FAISAIT MES DÉLICES 9 juin 1965 

    En soirée, je me retirai donc pour me reposer. À cause de la faiblesse et de la fatigue je ne pouvais quasiment pas penser. Tout à fait à l’improviste, le Seigneur Jésus me surprit par ses paroles et commença à converser. Jamais de ma vie ses paroles m’ont si touchée en mon for intérieur comme maintenant. Je les entendis d’un cœur tremblant et dans un pieux recueillement. La fatigue cessa en moi, et se dissipa aussi l’obscurité de mon âme.

    Même alors, ce n’est qu’avec difficulté que je réussis à comprendre le sens de ses paroles. Les jours précédents, une noirceur aveuglante m’enveloppait. Chaque instant était pour moi un tourment non seulement corporel mais, surtout spirituel. Le Seigneur :

    -          « La lutte de ton âme faisait mes délices. C’est ma plus grande joie lorsque vous livrez une bataille continuelle contre le prince des ténèbres. Celui qui le fait a son salut assuré. J’ai dissous, ma chérie, les ténèbres des jours passés en ton âme … »

    DÉLICES DE LA TRÈS SAINTE TRINITÉ VICTIME BRÛLANTE D’AMOUR 10 juin 1965 

    Au matin, dès le réveil, le Seigneur Jésus parla. .. et louangea. Avant la sainte messe, chaque matin, j’ai l’habitude d’adorer une heure dans l’église. Durant ce temps, de nouveau le Seigneur Jésus parla :

    -          «Sens la clarté de mon regard pénétrant, sans laquelle tu ne peux comprendre ma Divine Parole, et par laquelle Je te donne maintenant une force spéciale. Je t’ai déjà dit que ta souffrance, Je ne l’augmenterai plus, mais Je ne la diminuerai pas non plus. Je changerai les formes sous lesquelles elles vont t’atteindre. Que ta mort ne soit pas survenue, c’est aussi une forme de ces souffrances. Je t’avoue avec joie que ton renoncement à vivre M’a beaucoup plu. Ça ne reste pas stérile ni pour toi ni pour ceux pour qui tu l’as offert. Et maintenant Je désire autre chose de toi : par tes souffrances tu t’es convertie en victime brûlante d’amour en qui se complaît la Très Sainte Trinité … Tu n’as pas à craindre que quoi que ce soit, même pour un instant, te sépare de Nous. Le Ciel est ouvert pour toi. Naturellement, ça ne signifie pas que cesseront les tourments de la terre, c’est pourquoi aussi il y eut en ton âme la noirceur.

    -          J’ai mis ton âme et ton corps sous la pleine domination du prince des ténèbres, pour qu’il fasse de toi ce qu’il veut. Qu’il profite de chaque opportunité et te mette à l’épreuve. J’ai mis à sa disposition tous les instruments pour te faire tomber, afin qu‘il voit à qui il a affaire : à une âme dont la très Sainte Trinité a pris possession. Il lui fallut reconnaître qu’une telle âme sait vivre, mourir et souffrir et se conforme pleinement à ma Sainte Divine Volonté. Peut-il exister pour toi une plus grande récompense que de reposer dans les bras du Père Céleste et de te remplir de la Très Sainte Trinité ? C’est pourquoi Je dis : tu es victime brûlante d’amour ».

    Ce matin, tandis que le Seigneur Jésus parlait, le sentiment de la présence de Dieu se répandit en moi, semblable à un fleuve qui déborde. Je n’ai rien vu, je l’ai senti seulement. Cette présence divine me confirma en mon cœur que je ne suis pas trompée par ma propre imagination ... Le Seigneur Jésus dit entre-temps :

    -          « Ton sacrifice brûlant d’amour conduira les âmes à la connaissance et à l’amour de Dieu. Voilà mon délice. C’est pourquoi Je te garde encore sur la terre afin que tu sois victime brûlante d’amour, que Je regarde avec joie de mes Yeux Divins ».

    Après cela, il y eut silence et tranquillité en mon âme, mais seulement pour quelques jours.

    UNE LUTTE DÉSESPÉRANTE D’ÉLISABETH 18 juin 1965 

    En matinée, tandis que j’écoutais la sainte messe, une grande inquiétude s’empara de nouveau de mon âme. Une lutte désespérante survint en moi : Ces arguments ne sont rien que des contre arguments inventés par mes mensonges, avec lesquels je m’aveugle moi-même. Pas une seule parole n’est vraie dans tout ça, c’est pour ça que les péchés ont tellement augmenté en mon cœur que je ne peux m’approcher de la sainte communion. En mes angoisses, la même conclusion: il me faut en finir, et je dois détruire tous mes mensonges. C’est pourquoi je me proposai de ne plus écrire un seul mot. Dès lors, plusieurs fois j’entendis cela en mon cœur mais je ne l’ai pas écrit; mais j’essayai plutôt d’éloigner de mon esprit l’idée de tout laisser définitivement ... Ce tourment est tel que jamais j’ai senti rien de semblable en toute ma vie ... Quelle vie terrible ! Vivre en étant continuellement consciente d’offenser Dieu, et que Lui ne désire pas venir à moi. De cette manière, Il me donne à entendre que notre union indigne le fait souffrir, et comme Il est dégoûté de moi à cause de mes péchés. En ce grand tourment spirituel, il n’y a pas à se surprendre si maintenant la seule chose que je désire encore, c’est de mourir, parce qu’alors je serai libérée de ces continuels mensonges, avec lesquels j’ai confondu même mes confesseurs ... Ma vie n’a aucun sens, vivre ainsi sans Dieu. Ça fait déjà la seconde semaine que je n’assiste pas à la sainte messe, excepté celle du dimanche, parce qu’elle est obligatoire. J’alimente mon âme uniquement par la communion spirituelle. Tout est obscur et sans but devant moi. La vie est assez étrange pour moi: Comment puis-je vivre pour Dieu ... sans Dieu ? Ça ne marche pas du tout !

    Je vous en prie, ma sœur, allez chez le Père G, et parlez-lui pour moi. Après cela, que dois-je faire ? Moi, de mon côté, je suis pleinement convaincue que le Saint Père serait le seul qui, après avoir examiné ma cause, pourrait me rassurer. Parce que, s’il trouvait que ce n’est pas vrai, il me donnerait l’absolution pour mon imbroglio de mensonges. Je voudrais que, comme moi, vous vous convainquiez de ma très grave situation et qu’en toute bonne volonté vous m’aidiez. Moi, avec le peu de forces qui me restent, je me rendrai auprès du Saint Père, si étrange que ça vous paraisse. Je vaincrai toutes les difficultés, parce que je ne peux continuer à vivre sans rien faire au milieu de ce cruel et atroce remord spirituel. Peu importe si vous n’êtes pas disposés à me donner aucune recommandation, moi, malgré ça, je vais tout faire pour récupérer la tranquillité perdue de mon âme ... Cette incertitude et cet abandon est la raison pour laquelle je me décide à une telle chose. Une chose ou l’autre ! Mais je ne continuerai pas plus longtemps cette vie-là ! Parce que, ou je suis folle et menteuse, ou c’est vrai ce qui se passe en moi. Et si c’est vrai, je ne peux continuer à regarder, les bras croisés, la perte des âmes. L’affaire d’aveugler Satan ne peut pas me faire peur : quel que soit le sacrifice que ça exige de moi, je dois le faire ...

    L’OBÉISSANCE TRIOMPHE DU MALIN 2 - 3 juillet 1965 

    J’étais à la table en train de déjeuner, quand la voix du Seigneur illumina mon cœur comme un rayon :

    -          « Te rappelles-tu de ce qu’a dit ton confesseur à ta dernière confession ? Si tu te retrouvais dans l’embarras, va le voir ou fais-le venir ! »

    À ce moment-là, je rassemblai toutes mes forces et je suis allée téléphoner ... Je reçus une réponse encourageante et favorable. Le 3 juillet, durant la nuit, je ne pouvais quasiment pas dormir. Comme on a l’habitude de dire : j’attendais le lever du jour comme un enfant attend Noël. Et c’est devenu réalité ! Deux semaines ont déjà passé sans que j’aie osé recevoir le Corps du Seigneur pour les raisons décrites ci haut. C’était dimanche. Tôt en avant-midi, je partis avec peu de forces physiques mais beaucoup d’espérance. Après la recommandation du jour précédent, s’est installée immédiatement en mon âme la douce paix du Seigneur Jésus, qui calma en moi les tourments spirituels supportés depuis longtemps. Quand j’arrivai devant mon confesseur, le malin se jeta de nouveau sur moi avec son angoisse. Par un cruel tourment, il fouetta mon esprit avec grande force, y provoquant le chaos. De toutes mes forces, je me concentrai sur le Père confesseur pour pouvoir comprendre ce qu’il me disait. Par embêtement du malin, aussitôt en pleine confession, le continuel doute que j’avais en mon âme pesa sur moi. Pendant ma confession, je répétai plusieurs fois : je veux croire de toutes mes forces en la validité de l’absolution, mais si malgré cela je n’en suis pas sûre, ça ne dépend plus de moi. Oh, ce Père compréhensif, quand il entendit que depuis déjà plus de deux semaines, pour cette raison, je ne me risquais pas à recevoir le Corps Sacré du Seigneur, il m’ordonna très sévèrement : vous devez comprendre, dit-il, que cela vient des ennuis du malin et non pas du mépris que pourrait sentir envers vous le Seigneur Jésus. Que ces désordres, je ne les laisse pas s’approcher de moi. Que je ne laisse pas se produire une autre fois que je m’éloigne de la sainte communion à cause de ça ... Quand le Père me donna cet ordre au nom de Jésus, à ce moment-là, j’ai senti que c’est en rassemblant toutes ses forces qu’il prononça ses paroles. En même temps, l’attaque du malin était si grande en moi, que moi aussi, rassemblant toutes mes forces, j’ai dit sept fois « Oui ! »  aux ordres répétés du Père.

    Mon esprit était complètement sous la pression du prince des ténèbres. C’est pourquoi, pour pouvoir accepter les paroles du Père confesseur, je reçus une force qui venait d’un pouvoir au-delà de la terre. Par ma réponse affirmative, j’ai voulu lui faire comprendre que de toutes mes forces je veux lui obéir. La conscience de tout cela remplit mon âme de tranquillité. Après un long moment, le Seigneur Jésus entra en mon cœur et m’inonda de sa Présence.

    OBÉIS À TON CONFESSEUR 7 - 8 juillet 1965 

    Ta Dignité de Mère 1965 : première partie

    Longuement et intimement, le Seigneur Jésus :

    -          « Ne me laisse pas de côté, mon âme bien-aimée ! À la parole de ton confesseur, Je n’ai à ajouter que ce que J’ai déjà dit en d’autres occasions : Sa parole est Ma Parole. Considère-la toujours comme authentique, parce que J’ai illuminé ton confesseur, et c’est lui qui te connaît, te comprend et te guide et qui ne va jamais t’abandonner. C’est pourquoi, ne t’angoisse pas ! Tu ne dois pas te remplir de crainte ! Que ma Volonté soit claire devant toi. Je te dirai toujours d’avance ce qui va arriver. Ne t’ai-Je pas dit aussi que Satan allait se déchaîner sur toi pour pouvoir essayer toutes ses tentations en toi ? Je Me réjouis, ma petite Élisabeth, qu’à mon rappel à l’attention, immédiatement tu es allée avec promptitude chez ton confesseur. Tu vois, c’est là ce dont J’ai déjà parlé avec toi, en une occasion antérieure, que tu es en possession de l’Esprit d’Amour, et le malin ne peut prévaloir sur toi. C’est sûr, Je lui ai permis de te tourmenter : ce que le malin veut réussir en toi, c’est que tu ne prêtes pas attention à ma Parole de sommation. Il connaît tes points faibles, mais l’instrument de l’obéissance est en ton pouvoir, et c’est par ça que tu l’as vaincu, et le malin est resté sans force et aveugle à côté de toi.

    -          Ah, que Je suis heureux que tu exerces si diligemment cette vertu, si contraire à ta nature. Ma chère Élisabeth ! En ces occasions, vraiment tu M’obliges et, par ma grâce incommensurable, ton âme devient plus brillante encore ».

    Après cela, je suis restée très pensive sur les paroles du Seigneur Jésus : comme est sainte et grande la vertu de l’obéissance; que jusqu’à maintenant je n’avais pas réfléchi sur cette vertu comme je le fais aujourd’hui; et en quelle grande mesure mon âme deviendra resplendissante par cette vertu d’obéissance. Par la suite, j’ai fait le ferme propos d’accepter, avec une plus grande fidélité et un plus grand abandon, ce que je reçois soit directement du Seigneur Jésus soit indirectement de mon confesseur.

     

    SOURCE : LES EDITIONS DU PARVIS

    « Sacrifice jusqu'au martyr 1964 : deuxième partieTa Dignité de Mère 1965 : deuxième partie »

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